Un mois et demi après les premiers envois, les premières lettres de refus ( ou plutôt mails. Vive l’ère du numérique) arrivent.

Je m’y attendais un peu. J’avais envoyé mon roman aux grosses maisons d’édition plus par acquit de conscience qu’autre chose. Je prends donc ça plutôt bien. Je suis même assez amusée par la similarité des deux mails reçus. À croire qu’ils ont été écrits par la même personne. Les deux éditeurs n’ont pourtant rien à voir : une grosse maison française, très connue ( Gallimard) et une un peu plus petite, belge ( Alice jeunesse). Je vous laisse juger par vous même.

Gallimard :

Mademoiselle,

Nous vous remercions vivement de nous avoir confié votre projet, « l’apprentissage du sang ».
Nous l’avons étudié avec la plus grande attention. Malheureusement, malgré ses qualités, il ne nous a pas paru convenir à notre ligne éditoriale.
Nous regrettons donc de ne pouvoir en envisager la publication.

En vous remerciant de votre confiance et en vous souhaitant d’aboutir dans votre démarche, nous vous prions de croire, Mademoiselle, à l’assurance de nos sentiments les meilleurs.

Le comité de lecture.

Et maintenant Alice Jeunesse

Bonjour,

Nous vous remercions de nous avoir fait parvenir le projet d’ouvrage dont vous êtes l’auteur.

Votre manuscrit a retenu toute notre attention.
Malheureusement, en dépit de sa qualité, nous ne pouvons retenir votre projet pour publication ; en effet, celui-ci ne correspond pas à notre ligne éditoriale.

En vous remerciant pour votre intérêt à l’égard de notre maison, et en vous souhaitant beaucoup de succès dans vos démarches, nous vous prions de recevoir nos salutations sincères.

Le Comité de lecture

P.S. N’hésitez pas à consulter le Guide de l’Édition Jeunesse pour des conseils, des adresses d’éditeurs…
http://mclfrance.pagesperso-orange.fr/

Presque textuellement la même chose. Amusant, non ?

J'ai décidé de poster ici le début de mon roman afin de vous donner envie de lire la suite, du moins, je l'espère.  Vous avez tout à fait le droit de ne pas aimer. D'ailleurs, je suis ouverte à la critique, tant qu'elle est constructive, bien sûr. Donc si un passage vous déplait, vous ennuie, vous gêne, n'hésitez pas à m'en faire part. Promis, je ne vais pas m'effondrer, vous détester ou encore vous répondre que c'est moi qui ai raison de façon plus ou moins polie, comme on le voit si souvent. Au contraire, je vous en serais même reconnaissante. Un peu masochiste ? Peut-être, mais nécessaire pour progresser. Alors, si vous avez toujours rêvé de dire aux auteurs votre manière de voir les choses, de participer à votre échelle à l'élaboration d'un roman, c'est le moment. Lancez-vous !

 Et si, par hasard,  vous adorez, vous avez aussi le droit de le dire. Ça fait toujours plaisir.

Pour commencer un petit résumé, histoire de vous donner un aperçu d’où vous mettez les pieds.

Chaque année, plus d'un million d'enfants disparaissent en Europe. Certains ne sont jamais retrouvés. Et s'ils avaient été enlevés par une organisation secrète, bien décidée à faire de ces petits êtres influençables des membres dévoués et efficaces. "N'importe quoi. Tu as un peu trop regardé la télé. Ce genre de chose n'arrive que dans les films". C'est ce que vous avez envie de me répondre, n'est-ce pas ? Je ne vous en veux pas. C'était aussi ce je pensais avant que d'étranges hommes en noirs m'arrachent à ma petit vie bien tranquille. Recrutée contre ma volonté par cette organisation au fonctionnement plus que sectaire, enfermée dans leur base principale, complétement isolée du monde extérieure, il va falloir que je sois forte si je veux survivre. 

Ah, en fait, je ne me suis pas présentée, moi c'est Adélaïde, mais je préfère qu'on m'appelle Adi. Je viens juste d'avoir quatorze ans et c'est mon histoire que vous allez lire

Un mois et demi après les premiers envois, les premières lettres de refus ( ou plutôt mails. Vive l’ère du numérique) arrivent.

Je m’y attendais un peu. J’avais envoyé mon roman aux grosses maisons d’édition plus par acquit de conscience qu’autre chose. Je prends donc ça plutôt bien. Je suis même assez amusée par la similarité des deux mails reçus. À croire qu’ils ont été écrits par la même personne. Les deux éditeurs n’ont pourtant rien à voir : une grosse maison française, très connue ( Gallimard) et une un peu plus petite, belge ( Alice jeunesse). Je vous laisse juger par vous même.

Gallimard :

Mademoiselle,

Nous vous remercions vivement de nous avoir confié votre projet, « l’apprentissage du sang ».
Nous l’avons étudié avec la plus grande attention. Malheureusement, malgré ses qualités, il ne nous a pas paru convenir à notre ligne éditoriale.
Nous regrettons donc de ne pouvoir en envisager la publication.

En vous remerciant de votre confiance et en vous souhaitant d’aboutir dans votre démarche, nous vous prions de croire, Mademoiselle, à l’assurance de nos sentiments les meilleurs.

Le comité de lecture.

Et maintenant Alice Jeunesse

Bonjour,

Nous vous remercions de nous avoir fait parvenir le projet d’ouvrage dont vous êtes l’auteur.

Votre manuscrit a retenu toute notre attention.
Malheureusement, en dépit de sa qualité, nous ne pouvons retenir votre projet pour publication ; en effet, celui-ci ne correspond pas à notre ligne éditoriale.

En vous remerciant pour votre intérêt à l’égard de notre maison, et en vous souhaitant beaucoup de succès dans vos démarches, nous vous prions de recevoir nos salutations sincères.

Le Comité de lecture

P.S. N’hésitez pas à consulter le Guide de l’Édition Jeunesse pour des conseils, des adresses d’éditeurs…
http://mclfrance.pagesperso-orange.fr/

Presque textuellement la même chose. Amusant, non ?

Bonjour à tous et bienvenue sur aux pays des mots,

À propos de moi :

Prenom  : Abigaël

profession: étudiante

rêve : devenir écrivain

Que dire d’autre, pas facile de parler de soi.

Malgré un parcours d’étude très scientifique, je suis un véritable rat de bibliothèque, toujours le nez dans un bouquin, un ebook ou sur le web à la recherche de nouveaux textes à découvrir. Ce qui me plait dans les livres, plus encore que les mots, ce sont les histoires. Oui, j’aime vivre des milliers de vies à la fois sans bouger de chez moi, être une aventurière un jour, une princesse le lendemain, et un gamin des rues la semaine suivante, découvrir des mondes merveilleux ou au contraire pleins de dangers, vibrer d’un amour impossible le temps d’un récit… Et cela se ressent dans ma façon d’appréhender l’écriture. Je ne me vois pas vraiment comme un écrivain, mais plutôt comme une conteuse, qui écrit. Les formulations compliquées, juste pour faire jolie, très peu pour moi. Ce que je veux, c’est raconter des histoires.

Pourquoi ce blog ?

Après avoir écrit des centaines de pages qui s’entassent au fond de mes placards (ou de mon disque dur), j’ai enfin trouvé le courage d’envoyer mon premier roman à un éditeur.

Ce blog a pour but de vous faire partager mes aventures dans le monde de l’écriture, l’attente, les doutes, les ondulations de ma motivation dans l’écriture de la suite ( fortement liés au point qui précède, difficile de travailler sur le tome 2 sans être sûr de l’accueil qui sera réservé au 1), mes nombreux projets, et peut-être (croisons les doigts) la joie et les étapes de la publication d’un livre.

Ceci est le premier article de votre blog. Il a été créé automatiquement pour vous aider à démarrer sur KaZeo.
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